Au cœur de l’innovation et du développement durable d’un territoire frontalier urbain, les collaborateurs d’objectif:ne ont passé trois jours à la recherche d’idées nouvelles, de bonnes pratiques et de projets en développement. L’équipe, occupée au quotidien aux quatre coins du canton, est revenue plus soudée et riche de découvertes. Reflets.
Pour marquer les 15 ans de l’association, les collaborateurs d’objectif:ne ont passé trois jours à Bâle fin août. Dicté par le positionnement de notre association en faveur du développement durable, le choix de la destination s’est fait sur la cité rhénane, atteignable facilement en train et figurant au «top 3» des villes cyclistes de Suisse.
Collaborations avec l’Europe et programmes de soutien
Avec près d’un million d’habitants, l’Eurodistrict Trinational de Bâle (ETB) a particulièrement intéressé les collaborateurs d’objectif:ne en charge du Projet d’agglomération neuchâtelois (PA). L’ETB est une plateforme qui coordonne et réunit les projets et les planifications dans l’agglomération trinationale. Cette culture de la coopération aussi bien au niveau politique que technique, correspond à un but partagé d’objectif:ne. Avec la mise en lumière du renforcement des centres urbains comme bassins économiques et de vie attractifs, tout en préservant la qualité de l’environnement, Frédéric Duvinage, directeur d’ETB, a permis d’établir plusieurs points de comparaison instructifs et de faire germer différentes perspectives de collaboration avec la France voisine, notamment à la faveur du programme INTERREG VI.
Entre valorisation des patrimoines industriels, bâtis, culturels et naturels et visions du futur: le rôle de l’urbaniste
Les collaborateurs d’objectif:ne ont pu aborder de nombreux thèmes à la fois innovants et caractéristiques de leur pratique, sur leur chemin à vélo électrique avec Monique Chevalley, guide-interprète du patrimoine (formée dans le cadre d’une association fondée par nos Régions). Par le développement de nombreux nouveaux quartiers, Bâle démontre que différentes méthodes permettent d’obtenir des développements harmonieux, entre réalisations d’architectes de renom (Herzog & de Meuron), préservation d’un patrimoine industriel (ancienne brasserie Wartek), place laissée à l’innovation (au Smart City Lab Basel, on récupère les batteries des vélos et trottinettes électriques pour les reconditionner), lieux dédiés à l’économie circulaire comme à de nouveaux modes de travail et recherches sur la contribution des toits végétalisés à la biodiversité. L’appropriation des lieux par leurs usagers peut se faire de manière extrêmement planifiée comme de façon quasiment libre, en passant par des processus participatifs.
Comment l’industrie peut devenir un atout touristique
Les collaborateurs d’objectif:ne avaient connaissance du potentiel que peut représenter un passé et/ou une activité industrielle pour le tourisme d’aujourd’hui, le Val-de-Travers étant traversé par la Via Salina et ainsi lié aux Salines suisses de Bâle dans le cadre du projet Terra Salina. Sur place, même à l’arrêt puisqu’elle a été visitée un dimanche, l’usine de Schweizerhalle, dans son gigantisme, a fait effet de démonstration: le sel consommé quotidiennement dans notre pays est intimement lié au développement de toute la région (le sel entrant dans la composition de la plupart des médicaments) et porte des savoir-faire ancestraux aujourd’hui valorisés sur trois sites, autant de boutiques et un musée. Toute comparaison avec ce que pourrait représenter la filière horlogère et/ou de la machine-outil de l’arc jurassien est désormais recommandée!