De l’informatique au Conseil communal de Val-de-Ruz, le parcours professionnel de Roby Tschopp est marqué par plusieurs expériences dans le monde associatif et parapolitique. Sa formation d’ingénieur en informatique et dans l’économie ainsi que les différentes casquettes qu’il a portées tout au long de sa carrière lui permettent d’apporter une vision technique et des compétences en gestion dans les différents dossiers qu’il est amené à traiter à la tête du dicastère de l’aménagement du territoire, de l’économie, du tourisme et des mobilités, depuis 2017. Passionné de cinéma, l’élu vaudruzien consacre volontiers son temps libre à se plonger dans le riche panorama qu’offrent les salles obscures.
Sans surprise, dans la famille Tschopp, on parle politique à la maison. L’engagement y est partagé: Roby Tschopp est conseiller communal à Val-de-Ruz, son épouse Christine Amann-Tschopp est députée au Grand Conseil et leur ainé est également actif chez les Jeunes Verts. La vocation n’est pourtant arrivée qu’assez tardivement dans le parcours de Roby Tschopp, membre du Conseil d’administration d’objectif:ne. Avant d’embrasser une carrière politique professionnelle, il s’est investi dans plusieurs organisations de natures très diverses, qui l’ont mené de Lausanne à Soleure, en passant par Berne.
Un parcours marqué par des rôles «parapolitique»
Roby Tschopp a commencé sa carrière dans l’informatique. Ce n’est pourtant pas directement dans les campagnes neuchâteloises que l’élu vaudruzien a commencé son parcours professionnel. Après ses études dans l’ingénierie informatique à l’EPFL, il travaille quelques années dans la société informatique Elca, puis, après un MBA obtenu aux HEC de Lausanne, prend la direction du Conseil suisse des activités de jeunesse CSAJ, la faîtière des organisations de jeunesse, ce qui constitue sa première activité « parapolitique ».
Parallèlement, il rejoint le Conseil de la Fondation collective Nest, une caisse de pensions écologique et éthique, qu’il présidera plus de 10 ans. Dans ce rôle, il appréhende le vaste thème de l’écologie et ses trois composantes, sociale, environnementale et économique. « La définition des critères dits ESG en était alors à ses premiers balbutiements », se souvient-il. Il occupe ensuite brièvement la fonction de secrétaire général de la Faîtière de l’industrie du plastique, puis revient dans l’informatique pour la Confédération, au DFAE, tout en habitant Soleure. C’est en 2007 qu’il reprend la direction du groupe de pression Actares, lobby incitant les entreprises à se structurer de manière responsable et durable.
S’impliquer dans la vie locale
Dès son établissement à Savagnier avec sa famille, Roby Tschopp s’inscrit, en compagnie de son épouse Christine, au parti des Verts. « Nous souhaitions nous engager dans la vie locale de la région et défendre nos convictions écologistes.» Il est élu au Conseil général de Val-de-Ruz en 2013, puis siège à l’exécutif depuis 2017, à la tête du dicastère Aménagement du territoire, économie, tourisme et mobilités. Il rejoint le Conseil d’administration d’objectif:ne en 2021.
A ses yeux, les travaux de l’association amènent des clés importantes pour le développement territorial et le rayonnement du canton. Il relève le rôle essentiel joué par les Accords de positionnement stratégique, désormais réunis en un seul: «Nous venons de signer ce nouveau texte unifié, qui clarifie et valorise les points forts des Régions. Il représente de réelles opportunités, pour autant qu’on ne l’interprète pas de manière trop rigide.»
La passion du 7e art
Côté jardin, Roby Tschopp est passionné par le cinéma. Quand il parle de son goût pour les 7e art, son regard bleu s’illumine littéralement. Il s’est investi dans plusieurs organisations bénévoles actives dans le cinéma. Quand on l’interroge sur ses films préférés, il cite deux films qui dans des registres très différents, qui semblent aux antipodes l’un de l’autre: «Les ailes du désir» sorti en 1987, mais aussi le tout récent «Barbie», qu’il a trouvé extrêmement efficace et pertinent: «On châtie les mœurs de notre époque par le rire et de manière extrêmement ludique, en puisant dans la pop culture», commente-t-il. De Godard à Wim Wenders, en passant par le NIFFF, son carnet de références reflète une curiosité et un esprit d’ouverture qui montre sa sensibilité à tous les genres cinématographiques.